
Les jolis mots #1
- by Hélène
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours beaucoup lu. La lecture est mon évasion, mon imaginaire, et mon jardin secret. Un moment que je conserve pour moi, qui me permet de laisser le reste de côté, en suspend, un instant.
Déjà six mois que j’ai commencé l’aventure de La Vie Plus Verte, et jamais je n’avais parlé lecture ! Pour y remédier, voici une nouvelle catégorie pour le blog : Jolis Mots. Vous y retrouverez mes lectures favorites, et pourrez y partager les vôtres.
Aujourd’hui, je vous parle de trois livres qui m’ont particulièrement touchée et émue, de ceux qu’on conserve au creux de son cœur.
Marie d’en haut – Agnès Ledig
Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C'est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie.
Aaah.. Agnès Ledig. L’une de mes auteures préférées. Son écriture douce et puissante à la fois me laisse pantoise après chaque roman, et pleine de bons sentiments. De ses nombreux ouvrages, Marie d’en haut est mon préféré. Probablement parce qu’il nous montre que d’une histoire simple, il peut jaillir des sentiments, des émotions d’une telle puissance qu’on en sort un peu différent, un peu changés. Un peu meilleurs. Pas de faux pas dans l’écriture, des détails là où on en a besoin sans en faire trop, mais surtout, surtout... des sentiments purs et durs.

Danser au bord de l’abîme – Grégoire Delacourt
À la foudre.
― Ce à quoi tu crois, ma petite fille, cela aboutit au chagrin. »
Il y a les promesses que l’on se fait à vingt ans, et les rencontres que nous réserve le hasard. Il y a le bonheur que l’on croyait tenir, et celui après lequel on court. Il y a l’urgence à vivre.
Bouleversant. C’est le tout premier ouvrage que j’ai lu de Grégoire Delacourt, et j’avoue que les autres m’ont moins plu, bien que je ne les aie pas encore tous lus. Pour arriver à la cheville de « danser au bord de l’abîme », il faut se lever tôt. Grégoire Delacourt sait disséquer les sentiments, les saupoudrer, relater et mettre en lumière ce regard, ce geste, ce frémissement, celui qu’on sent à peine mais qui peut, qui va tout changer. Les descriptions sont justes et précises, parfois longues mais tellement empruntes de sentiments qu'on s'y noie volontiers. Haletant. Un roman poignant dans lequel on plonge sans retenue aucune.

Quand souffle le vent du nord – Daniel Glattauer
Étonnant, captivant. Un roman épistolaire qui traite avec beaucoup d’humour de la rencontre, de la timidité, et aussi de la naissance du sentiment amoureux, par les mots écrits de l’un à l’autre des personnages, teintés de toute sorte de sentiments : taquinerie, colère, tendresse, tristesse… On se retrouve un peu en eux : qui ne s’est jamais dit « j’aurais dû répondre ça » après un face à face ? L’échange de mail permet de dépasser tout ça et d’être un peu plus soi. Quelque peu déroutée au départ de trouver un texte si haché et sans narration, on finit par oublier ce « détail » et par sentir ou plutôt ressentir avec Léo & Emmi. Une suite est également disponible : "La septième vague".
Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?
