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Perma Alimentation

Prendre parti pour « Demain » [alimentation]

  • 25 janvier 201825 janvier 2018
  • by Hélène

Vous avez entendu parler du film-documentaire Demain, réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent ?

En grande fan de Mélanie Laurent, c’est d’abord son nom qui a attiré mon regard, j’avoue… Mais le sujet & la manière de l’aborder en ont fait un documentaire qui reste dans mes favoris, plein de bons sentiments, d’espoir, de prise de conscience, et d’envie d’aller de l’avant. Visiblement, je n'ai pas été la seule convaincue, puisque Demain a obtenu le César du meilleur documentaire.

Je partage avec vous les enseignements de Demain et pour demain qui m’ont le plus touchée.

Demain, le docu plein d’espoir

Le projet est parti de l’idée de Cyril Dion : vouloir faire quelque chose chacun à son niveau. Tous les membres de l’équipe n’étaient pas forcément écolos ni engagés, mais tous ont eu envie de participer à ce projet, pour donner de l’espoir, comprendre et chercher les solutions qui existent déjà, ou qu’il serait possible de mettre en place.

Le problème aujourd’hui réside en deux facteurs principaux :

  • l’augmentation de la température terrestre
  • l’accroissement de notre population

Ces deux indicateurs sont aujourd’hui les plus élevés depuis le début de l’ère humaine. Nous ne savons donc pas clairement ou nous allons, et la planète manifeste évidemment des signes de fatigue : événements climatiques à répétition, fonte des glaciers, … Demain identifie alors cinq leviers qui feront bouger le monde : l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation.

Il y a tant à dire sur chacun des leviers que cet article aura plusieurs petits frères, on va principalement parler aujourd’hui d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur…

L’alimentation.

Arbre

L’agriculture, ou la capacité de se nourrir autrement.

Les experts s’accordent à dire qu’un système économique entier est capable de s’effondrer à cause de la nourriture. Nous sommes actuellement face à un cycle infernal :

On pratique l’agriculture intensive, alors on détruit donc la nature et les paysans en rasant les forêts, ce qui finit par rendre le sol malade, et donc les plantes deviennent malades aussi. Des insectes et des champignons font leur apparition, et pour les contrer on utilise des pesticides et des herbicides. Pour protéger notre culture, on utilise des OGM, ce qui rend les animaux et les humains malades ensuite.
Ce n’est pas tout... Comme tout le monde veut manger de la viande, on entasse les animaux aux endroits ou l’on a rasé les forêts, on les nourrit avec les plants qu’on a fait pousser (maïs, soja…) et on épuise nos ressources en eau pour les abreuver.

Au final ? On se retrouve avec une surface restante trop pauvre pour nourrir les humains, et on fait voyager la nourriture qu’on a produite en monoculture sur des étendues immenses à l’autre bout de la planète, transport qui contribue à polluer d’autant plus.

Changer… comment ?

Le système économique dans lequel nous sommes plongés veut nous faire croire qu’il est toujours possible de tirer les prix vers le bas. Mais dernièrement, les enseignes de grande distribution discount ne font plus leur beurre. Est-ce qu’on se rendrait compte qu’il est tant de choisir de mettre de la qualité dans nos assiettes ? Aujourd’hui, le budget des ménages pour le panier alimentation dépasse rarement 15%, quand il est reconnu qu’une alimentation de qualité et rémunérée au juste coût pour le producteur devrait atteindre les 25 à 30%. Ça donne à réfléchir.

A Détroit, aux Etats-Unis, quand la ville a connu une grave crise financière et perdu plus de la moitié de ses habitants, des mouvements ont vu le jour. Les habitants ont dû apprendre à se débrouiller, et ont commencé à faire pousser eux-mêmes leur propre nourriture : la culture par les habitants, pour les habitants. En pleine ville ou en bordure de celle-ci, dans des fermes de proximité. Les coûts de transports sont donc minimes voire inexistants, et l’impact écologique est également revu à la baisse.

C’est une toute une réflexion pour l’avenir qui a été mise en place ; les habitants ont choisi de commencer là où ils étaient, puisque 70% des locaux habitent en ville, il fallait donc logiquement que la nourriture y soit cultivée également.

Perma

La permaculture ou l’agriculture intelligente.

Aux antipodes des champs immenses de monoculture, la permaculture permet de faire pousser pléthore de légumes et fruitiers en alliant leurs forces afin qu’ils n’aient pas simplement pour but de produire mais également d’éloigner les indésirables, et de créer un véritable écosystème, qui fonctionne par lui-même et pour lui-même. Les cultures de ce type sont en général très peu mécanisées, mais utilisent des outils ingénieux, qui permettent d’optimiser le travail de l’homme. On travaille ainsi sur de (très) petites surfaces, mais avec des combinaisons logiques  pour la nature, et on ne produit pas moins, loin de là ! Prise comme exemple dans le documentaire, la ferme du Bec Hellouin (Eure) est un bel exemple de permaculture, projet débuté par un couple qui n’avait alors aucune expérience agricole, mais une envie profonde de cultiver autrement.

Depuis la sortie de « Demain », la permaculture est reconnue viable économiquement par l’INRA, grâce à une étude réalisée à la ferme du Bec Hellouin sur quatre années. Un projet inspirant, affranchi des énergies fossiles, et très productif.

Et nous ?

C’est bien joli tout ça, mais vous me direz peut-être, « et moi, qu’est-ce que je peux faire ? Comment agir ? ». Il y a toujours de multiples façons d’agir :

  • Un jardin et un peu de temps ? Essayer d’y cultiver quelques légumes. Commencez petit, informez-vous, et agrandissez au fur et à mesure de vos besoins ! Si votre courgette a trop produit, vous pourrez même la proposer en don, échange ou à la vente sur Le Potiron, qui regroupe tout plein de bonnes choses.
  • Quand vous allez faire vos courses, soyez attentifs à vos achats. De quel endroit proviennent vos légumes ? Sont-ils locaux ou leur coût de transport a-t-il fait doubler leur tarif ? Dans ce cas, pourquoi ne pas acheter à un producteur local, sur votre marché ou en libre-cueillette ? Avec quoi a été nourrie la viande que j’achète à (trop) bas prix ?
  • Et toujours se demande : "Est-ce bon pour moi & pour la planète ?"

 

Acheter, consommer, c’est votre pouvoir, c’est décider. Décider de soutenir ou de ne pas soutenir tel ou tel projet, telle ou telle manière d’agir.

 

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Hélène
Hélène

lavieplusverte@gmail.com

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